Nous avons regroupé pour vous 8 excuses qui vous empêchent de faire du vélo. Alors, vraie ou fausse excuse ?
1. J’irai plus vite avec ma voiture
FAUX ! Sachant qu’une grande majorité des personnes font des trajets inférieurs à 5 km pour aller travailler, l’utilisation du vélo permettrait de diminuer le temps de trajet. En effet, la vitesse moyenne d’une voiture en ville est de 15 km/h alors que la vitesse moyenne d’un vélo en ville est de 16 km/h. 1 km/h en + me direz vous ! Certes mais c’est une vitesse constante sans autant d’arrêts fréquents que le véhicule à quatres roues peut faire. De plus, en vélo la plupart des feux de signalisation sont équipés d’un petit triangle qui va donner la priorité aux cyclistes contrairement aux automobilistes qui restent toujours derrière le feu.
2. A vélo, je ne pourrai pas faire les courses
FAUX ! La plupart des vélos disponibles aujourd’hui sur le marché peuvent être équipés de sacoches, panier ou éventuellement de porte bagage. Selon une étude, le panier de courses de 80 % des français n’excèdent pas 5 kg, ce qui ne représente pas une charge lourde pour l’utilisateur ; aucune si vous utilisez un vélo électrique ! Cela peut permettre aux friands des 2 roues de pouvoir faire leurs courses sans réfléchir à la question du stationnement.
3. Le vélo en ville c’est trop dangereux
En France, le vélo est vu comme un mode de transport avec un fort sentiment d’insécurité plus particulièrement dans les métropoles congestionnées. A juste titre, les grandes agglomérations vont mettre à disposition aux utilisateurs de deux-roues de plus en plus de pistes cyclables afin de dissocier clairement la circulation des automobiles et des bicyclettes.
On peut voir notamment que la mairie de Paris a fait un effort considérable afin de promouvoir la sécurité du vélo dans sa ville avec la création de nombreuses voies cyclables et non plus de pistes cyclables comme auparavant et compte mettre en place d’autres infrastructures comme l’indique le Plan Vélo.
Le risque reste présent, mais peut être fortement diminué si le vélotaffeur adopte un comportement responsable en roulant à vitesse modérée. Il doit effectuer correctement ses contrôles et informer les autres usagers de la route lorsqu’il souhaite changer de direction. Il doit également respecter scrupuleusement la signalisation et nous conseillons de porter des dispositifs de sécurité comme un casque et un gilet de sécurité.
4. Vol du vélo
Fort déplaisant, le vol de votre compagnon à deux roues n’est pas impossible. Aucun système de sécurisation n’est inviolable, quand il est utilisé… En revanche, la dissuasion perçue peut être plus ou moins importante en fonction du système choisi. Nous recommandons d’utiliser un système avec un niveau de sécurisation d’au moins 10 sur une échelle de 15 et ainsi de ne pas lésiner sur les moyens lors de l’achat de ce système.
Un bon cadenas aura un coût forcément plus élevé mais permettra à votre bicyclette de sortir indemne de toute tentative de vol !
Votre meilleur allié ? le cadenas en U. Ce cadenas dissuadera efficacement tout voleur entreprenant par sa forte solidité qu’une pince à démultiplication ne pourra guère vaincre. La solution pour le couper ? une disqueuse… peu discrète en pleine rue vous en conviendrez.
5. Je ne suis pas sportif
Le trajet domicile-travail n’est pas une épreuve des jeux olympiques ! Le vélo reste accessible à tous (tant qu’il n’y a pas une montagne à franchir pour aller travailler :). et même si c’est le cas, pourquoi ne pas opter pour un VAE (Vélo à Assistance Électrique) ? Les autonomies des VAE sont très satisfaisantes avec près de 200 kilomètres pour des modèles haut de gamme, de quoi franchir le Mont Ventoux sans problème et en toute facilité !
6. Ça coute trop cher
Oui effectivement le vélo électrique a un prix assez élevé. En revanche, de nombreuses régions mettent à disposition des aides afin de rendre plus accessible la mobilité douce.
En tout et pour tout, les aides peuvent monter jusqu’à 500 € pour l’achat d’un vélo électrique, ce qui en réduit considérablement le coût d’obtention du vélo.
Concernant le coût d’utilisation, le vélo électrique ne va pas représenter une surcharge importante pour votre portefeuille dû à l’absence de carburant (un point positif surtout en ce moment avec la hausse du prix de l’essence) ou encore d’un quelconque entretien.
Quand on voit que le coût d’une carte d’abonnement aux transports en communs peut être compris entre 500 et 800 € par an, l’achat d’un bon vélo peut être rentabilisé au bout de deux années d’utilisation !
7. Je n’ai pas envie de respirer les gaz d’échappement
Nous croyons tous que le fait de circuler à vélo en ville nous expose grandement aux gaz d’échappements des véhicules du fait que le vélo sera directement derrière les voitures, ou devant s’il a un bon coup de pédales 🙂 mais c’est tout le contraire.
Contrairement aux voitures, le cycliste respire le plein air et n’est pas enfermé dans une sorte de serre comme la voiture. Les automobilistes se trouvent ainsi enfermés dans leur voiture en accumulant en effet les gaz d’échappement dans l’habitacle de leur véhicule rendant la respiration beaucoup moins facile.
8. Je n’ai pas envie de pas être présentable à mon arrivée
Il existe de plus en plus de solutions pour vous protéger des aléas climatiques et des éléments techniques de votre bolide ! Il se fabrique des “ponchos” qui vous permettent d’être complètement à l’abri des intempéries.
Et avec le VAE, vous pouvez arriver au travail sans une goutte de sueur. 😉
Maintenant vous n’avez plus d’excuses pour ne pas opter pour le vélo.
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