Le vélo de fonction séduit de plus en plus d’entreprises et de salariés. Moins coûteux qu’une voiture de fonction, bon pour la santé, bon pour la planète… mais aussi intéressant fiscalement, il représente une solution concrète pour encourager la mobilité douce sur les trajets domicile-travail.
Dans ce guide, on vous explique tout :
👉 Qu’est-ce qu’un vélo de fonction ?
👉 Comment ça fonctionne ?
👉 Qui peut en bénéficier ?
👉 Quelle est la différence avec l’indemnité kilométrique vélo ?
👉 Quels avantages fiscaux pour l’entreprise ?
👉 Et que dit la loi ?
Qu’est-ce que le vélo de fonction ?
Le vélo de fonction est un deux-roues mis à disposition d’un salarié par son entreprise pour ses trajets professionnels ou personnels. Comme une voiture de fonction, il reste la propriété de l’employeur pendant toute la durée du contrat, mais peut être utilisé librement par le collaborateur, y compris les week-ends.
Il ne faut pas le confondre avec :
- Le vélo personnel, acheté directement par le salarié
- Le vélo de service, souvent utilisé par plusieurs collaborateurs pour des trajets ponctuels (ex : livraisons, tournées commerciales, déplacements intersites)
Dans le cadre d’un vélo de fonction, le salarié dispose d’un vélo attitré, souvent haut de gamme (vélo électrique, cargo ou pliant), qui peut inclure tout l’équipement nécessaire : antivol, casque, assurance, maintenance, accessoires… selon l’offre choisie par l’entreprise.
Chez TIM Mobilité, l’objectif est simple : encourager la mobilité active et accompagner entreprises et collaborateurs dans ce changement de mode de déplacement durable.
Vous souhaitez en savoir plus ?

Comment fonctionne le vélo de fonction ?
Qui paie quoi ?
Le vélo de fonction fonctionne le plus souvent via un contrat de location longue durée (LLD), signé entre l’entreprise et un opérateur comme TIM Mobilité.
Deux modèles existent :
- Prise en charge à 100 % par l’employeur : le salarié bénéficie gratuitement du vélo.
- Partage des coûts : l’entreprise finance une partie du loyer, le reste est prélevé sur le salaire net du collaborateur.
C’est donc un système souple, qui s’adapte au budget et à la politique RSE de l’entreprise. Pour le salarié, cela revient à rouler avec un vélo de qualité pour quelques dizaines d’euros par mois… et sans les tracas de l’entretien.
Quelle est la durée du contrat ?
En général, les contrats de vélo de fonction durent entre 24 et 48 mois. Pendant cette période, le collaborateur utilise le vélo comme il le souhaite. En fin de contrat, plusieurs options s’offrent à lui :
- Restituer le vélo
- Renouveler avec un nouveau modèle
- Le racheter à un prix préférentiel (option de rachat, selon les modalités du contrat)
La gestion (maintenance, assurance, hotline) est intégrée par TIM Mobilité pour garantir une expérience fluide et sans friction.
Qui peut bénéficier d’un vélo de fonction ?
Côté salarié
Tout salarié peut bénéficier d’un vélo de fonction, qu’il soit cadre ou non, à temps plein ou partiel, à condition que son employeur ait mis en place cette solution.
Le vélo est personnel et nominatif, souvent configuré selon les besoins du collaborateur : parcours quotidien, charge à transporter, forme physique, contraintes de stockage…
Chez TIM Mobilité, un conseiller accompagne chaque utilisateur pour choisir le vélo le plus adapté (classique, VAE, cargo, pliant…).
Côté employeur
Toutes les entreprises peuvent proposer un vélo de fonction à leurs équipes :
- TPE/PME
- Grandes entreprises
- Collectivités
Certaines choisissent de proposer cette solution à tous leurs collaborateurs, d’autres ciblent d’abord des profils éligibles ou volontaires : salariés urbains, collaborateurs sans solution de transport, commerciaux, etc.
C’est aussi un levier de fidélisation, d’image employeur et de QVT (qualité de vie au travail).
Les avantages du vélo de fonction pour les entreprises et les collaborateurs
Proposer un vélo de fonction ne se limite pas à cocher une case RSE : c’est une démarche concrète qui bénéficie autant à l’entreprise qu’au salarié.
Côté collaborateur, le premier avantage est évidemment pratique. Se déplacer à vélo, c’est souvent gagner du temps dans les trajets domicile-travail, éviter les embouteillages, et contourner les aléas des transports en commun. Pour beaucoup, cela représente aussi une manière agréable de commencer et terminer la journée, avec une forme d’autonomie et de liberté qu’aucun autre mode ne permet.
Le confort d’usage est un autre argument fort : dans un contrat de vélo de fonction, le salarié bénéficie d’un vélo personnel, souvent haut de gamme, qu’il n’a pas besoin d’acheter, d’assurer, ni d’entretenir. L’entreprise prend en charge tout ou partie de la location, ce qui rend l’accès à un vélo performant beaucoup plus accessible, surtout dans les zones urbaines où un vélo électrique ou cargo peut coûter plusieurs milliers d’euros à l’achat.
D’un point de vue santé, les effets sont rapidement visibles : activité physique douce et régulière, baisse du stress, amélioration du sommeil, meilleur tonus… Le vélo quotidien devient un allié bien-être, et cela se ressent aussi sur la productivité et la motivation au travail.
Côté employeur, les bénéfices sont multiples. Le vélo de fonction s’inscrit d’abord comme un levier de fidélisation. Offrir ce type d’avantage montre une volonté d’innover et d’accompagner les salariés dans leurs besoins réels, tout en valorisant une culture d’entreprise tournée vers l’environnement et le bien-être.
C’est aussi une manière de réduire l’empreinte carbone des trajets domicile-travail, un enjeu de plus en plus scruté dans les bilans RSE. Le vélo remplace progressivement la voiture individuelle, et permet même, dans certains cas, de limiter le besoin en parkings ou en indemnités kilométriques.
D’un point de vue économique, la formule reste avantageuse. Grâce aux incitations fiscales et à la récupération de TVA, les entreprises peuvent intégrer ce service dans leur budget de manière optimisée. Et contrairement à une voiture de fonction, un vélo représente peu de risques, peu d’entretien coûteux, et peu de contraintes réglementaires.
Enfin, c’est un marqueur différenciant sur le marché de l’emploi. Proposer un vélo de fonction envoie un signal fort : ici, on pense mobilité durable, qualité de vie et transition concrète. Ce sont autant d’arguments pour attirer de nouveaux talents, mais aussi pour renforcer la cohésion interne.
Déduction fiscale et bénéfices financiers pour l’entreprise
Le vélo de fonction n’est pas seulement une bonne idée pour l’environnement : il est aussi avantageux fiscalement pour les entreprises.
Ce que dit l’URSSAF
Lorsque l’employeur met un vélo de fonction à disposition de ses salariés sans contrepartie financière, cela n’est pas considéré comme un avantage en nature. Il est donc exonéré de cotisations sociales, dans la limite de 25 % du prix TTC du vélo.
👉 Cela signifie que l’entreprise peut financer jusqu’à 25 % du vélo, sans charges. Une incitation directe et efficace à investir dans la mobilité durable.
Et la TVA ?
L’entreprise peut récupérer la TVA sur les loyers du contrat de location, si le vélo est utilisé à des fins professionnelles (ex : déplacements intersites, rendez-vous pros).
Côté comptabilité, les loyers sont déductibles du résultat imposable, comme tout contrat de location longue durée.
Cas pratique : Eurostar
En 2024, TIM Mobilité a équipé les équipes d’Eurostar France avec une flotte de vélos de fonction.
L’entreprise a financé l’intégralité des vélos, en choisissant des modèles urbains robustes et adaptés aux trajets quotidiens de ses collaborateurs parisiens.
Résultat :
- Une solution simple à mettre en place (livraison et maintenance assurées)
- Des collaborateurs engagés et mieux équipés pour se déplacer au quotidien
Une valorisation RSE concrète, avec impact immédiat sur la mobilité domicile-travail
Vélo de fonction vs FMD : quelles différences ?
La FMD (Forfait Mobilités Durables) est une aide financière que l’employeur peut verser à ses salariés pour encourager les mobilités alternatives : vélo, covoiturage, trottinette, etc.
Voici un comparatif clair entre les deux dispositifs :
Critère | Vélo de fonction | FMD |
Type | Mise à disposition d’un vélo | Prime mensuelle ou annuelle |
Montant | Variable selon le vélo / location | Jusqu’à 800€/an exonérés de charges |
Qui paie ? | Employeur (parfois cofinancement salarié) | Employeur uniquement |
Utilisation | Vélo attitré, usage pro/perso | Libre utilisation de tout mode doux |
Cumulable | ✅ Oui (dans certaines limites) | ✅ Oui |
Avantage fiscal | Exonération URSSAF, récupération TVA | Exonération de cotisations |
Durée | Contrat de 24 à 48 mois | Paiement ponctuel ou régulier |
Que dit la loi sur le vélo de fonction ?
Pas d’obligation, mais de vraies incitations
Aucune loi n’impose aux entreprises de proposer un vélo de fonction à leurs salariés.
Mais plusieurs dispositifs viennent encourager cette pratique :
- Exonérations URSSAF
- Déduction fiscale
- Récupération de TVA
- Labels (Employeur Pro-Vélo, RSE)
Depuis la loi d’orientation des mobilités (LOM), les employeurs sont aussi incités à inscrire la mobilité durable dans leur plan de déplacement.
Quelles responsabilités pour l’employeur ?
L’entreprise qui met un vélo à disposition doit s’assurer :
- Qu’il est conforme aux normes de sécurité
- Que le salarié est informé de son usage
- Que le vélo est entretenu régulièrement
TIM Mobilité propose un service complet : maintenance, hotline, assurance contre le vol, et même formations sécurité.
Conclusion
Le vélo de fonction est bien plus qu’un simple moyen de transport : c’est un outil de transition écologique, de bien-être salarié et de valorisation de la marque employeur. Que vous soyez salarié curieux ou entreprise engagée, ce guide vous permet de comprendre les avantages, les règles et les possibilités offertes par cette solution.